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Plus un enfant est mis en contact avec le monde bioalimentaire, plus il a de chances de devenir un consommateur conscient à l’âge adulte.
C’est pourquoi, depuis 2018, nous réalisons une large stratégie sociale pour financer des initiatives en lien avec l’achat d’aliments locaux et l’éducation alimentaire, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ).
L’heure est désormais au bilan: nous avons évalué les retombées de cette stratégie sociale qui a eu des impacts directs sur les jeunes.
Au-delà du financement
Financer des initiatives grâce à l’expertise en redistribution de fonds de M361, c’est déjà (vraiment) bien. Mais y accoler des compétences et des actions en mobilisation, en innovation et accélération de projets, et en marketing social, c’est toute une valeur ajoutée pour ce partenariat.
Ce sont plus de 400 initiatives qui ont émergées d’une précieuse collaboration avec nos partenaires:
- création de jardins pédagogiques;
- activités pour rapprocher les jeunes du monde bioalimentaire (agriculture, aquaculture et pêcheries, transformation alimentaire);
- initiatives pour renforcer les connaissances alimentaires et les compétences culinaires des familles québécoises;
- bonifications de l’offre alimentaire dans les écoles;
- visites (fermes, entreprises agrotouristiques);
- rencontres avec un transformateur, producteur, ou responsable d’entreprise agricole).
«L’un des apprentissages de cette aventure, c’est qu’on ne change pas des normes sociales sans efforts. Pour obtenir des résultats intéressants, il faut que tous et toutes y croient, des décideur·es jusqu’aux citoyen·nes. Il faut des initiatives répondant à un besoin réel. Il faut impliquer les milieux dans la réflexion et dans la mise en œuvre des solutions. Il faut être prêt·e à penser différemment si l’on souhaite innover.» – affirme Frédéric Therrien, directeur général de M361
L’impact dans les communautés
L’impact des projets réalisés dans les 17 régions du Québec a été mesuré et la conclusion est simple: les retombées sont réelles pour les jeunes, et l’impact positif va même au-delà de ce qui était prévu.
Un effet de levier substantiel: 9,4M $ en retombées dans les communautés.
C’est le montant estimé par les porteurs et porteuses de projets en financement interne et externe. Ce financement peut avoir pris la forme de ressources financières, humaines, matérielles, services ou dons. L’effet levier se fait donc bien sentir entre le financement du MAPAQ et l’implication du milieu dans lequel le projet s’est réalisé.
95 % des porteur·teuses de projets ont l’intention de poursuivre leurs initiatives liées aux appels de projets Pour des aliments québécois dans nos écoles et Rapprocher les jeunes du monde bioalimentaire.
Les initiatives ont non seulement porté fruit, mais qui plus est, les investissements n’auront pas été faits en vain. Dans la majorité des cas, des ententes ont été développées auprès de producteur·trices et fournisseur·eures ; autant de connexions qui pourraient permettre de poursuivre les activités dans le futur.
Consultez notre bilan Nourrir notre avenir: comment mettre l’innovation sociale au service de l’éducation alimentaire